1 mars 2014

Un appel déchirant qui vacille sous la lune,
Que d’encre bilieuse signe, à titre posthume
Le fantôme qui rôde, non loin des cimetières;
C’est l’homme au cœur de pierre, qui, d’une acerbe plume
Ses veines a mordillé; d’ombres et de lumières
Il s’est vêtu au fond de la fosse commune.

Les feuillets virevoltent; mais la brume l’entourant
L’envoûtait; se jeter dans un bûcher ardent
Doux parjure ! ô combien lyrique et séduisant
Vivre la larme à l’œil, et mourir en souriant;
Tel était son credo intérieur et pourtant
Il était le premier à souffrir du malheur
Des âmes endeuillées, poignardées droit au cœur.

Le sang était trop lourd en humeurs. Vint un jour
Où l’Absinthe égérie de ses plus beaux discours
Eut raison de son âme, ayant vaincu le deuil.

A leurs yeux embués, c’est un recueil trop court
Et dense en émotions, en gémissements sourds
Qui brusquement s’achève au pied de son cercueil.

BleedingShroud,
d’après le poème de Daphnée Douce-Colombe : https://versetbleu.wordpress.com/2014/03/01/428/

2 Réponses to “”

  1. BleedingShroud Says:

    Légère erreur de versification au niveau du vers 1, à corriger ; remplacez « qui vacille » par « vacillant ». 😉
    Vers 3, même chose : « qui rôde » -> « rodant ».


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